Au Master de Recherche-Action, chaque projet pédagogique est un projet dans l’économie réelle, chaque projet prend la forme d’une entreprise Coopérative de travail, une Coopérative d’intérêt public, dont le premier objectif est de générer des revenus pour ses travailleurs, quelles que soient l’activité de cette coopérative et la filière concernée.

Miel de Casamance

Création d’une marque, d’un logo, d’une étiquette, élaboration d’une charte des fournisseurs avec des critères de qualité et d’écologie exigeants, définition d’une stratégie marketing et développement d’un réseau de vente, organisation d’une Coopérative d’achat du miel et autres produits de la ruche en Casamance. Organisation du refiltrage, du conditionnement, de l’étiquetage, du stock, du transport et de la comptabilité. Toute une filière à réinventer pour partager plus équitablement la valeur ajoutée entre les différents acteurs de la chaîne de travail, de l’apiculteur à la vendeuse au détail comme de la fleur à l’abeille : toute une chaîne agroéconomique que les étudiants doivent étudier sous tous les angles, sociaux et environnementaux, pour mesurer les impacts positifs et négatifs du développement de la filière, de façon à éviter les travers et les excès habituels de l’esprit productiviste (même sous prétexte d’agriculture prétendument biologique) en lui donnant la bonne limite, notamment en élaborant une charte de bonnes pratiques, pour maintenir l’apiculture à une échelle artisanale, avec des ruchers de taille moyenne, pour ne pas surexploiter le ressource mellifère en privant les autres insectes butineurs de nourriture. Les apiculteurs seront invités également à maintenir un lien entre les essaims sauvages et les essaims domestiqués, pour éviter d’affaiblir les abeilles par excès de domestication, comme cela se produit dans les trop grands ruchers aux USA et en Europe, où l’on n’aurait jamais dû nourrir les abeilles avec des sirop de glucose.

La commercialisation de ces miels d’exceptions sera une occasion de faire connaître et de développer l’Appellation d’Origine Contrôlée Casamance, et de déployer une formation en apiculture dont pourront bénéficier de nombreux jeunes aujourd’hui privés de revenu par le marché du travail.

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La meilleure

Création d’une marque, d’un logo, d’une étiquette, élaboration d’une charte des fournisseurs avec des critères de qualité et d’écologie exigeants, définition d’une stratégie marketing et développement d’un réseau de vente, organisation d’une Coopérative d’achat de l’huile de palme traditionnelle de Casamance, bio et paysanne, bien différente des huiles de palmiers à croissance rapide dont le boom mondial cause énormément de déforestation en zone tropicales. Nous travaillerons uniquement avec des récoltants qui s’attachent aux pratiques de récolte traditionnelles, sur les espèces de palmiers anciens, que les Diolas récoltent depuis toujours. Nous organisons dès à présent un réseau de petites coopératives de récoltants, dans les départements de Bignona et d’Oussouye.

Contrairement aux guinéens (nombreux en Casamance) de moins en moins de jeunes Diolas savent encore récolter les régimes de noix de palmiers dont est extraite l’huile si précieuse, au goût si caractéristique et aux propriétés nutritives exceptionnelles. Un petit nombre seulement des palmiers autrefois récoltés le sont aujourd’hui, il existe donc un immense gisement d’emplois pour réactiver cette filière, tailler les palmiers pour les rendre à nouveau productif, et du même coup les entretenir, car la plupart des palmiers abandonnés sont bien vivants, mais affublés d’une longue "barbe" de palmes sèches, qui aggrave les risques de feu de brousse. Il y’a donc un double avantage à leur faire "la toilette".

Le redéveloppement de la filière consiste d’abord à organiser entre eux les récoltants qui travaillent encore, pour assurer les volumes d’achats nécessaires à la disponibilité en toute saison de notre produit : l’huile de palme d’origine Casamance Contrôlée, quasiment introuvable sur les marchés du Sénégal, notamment hors saison, même en Casamance où elle est concurrencée par les huiles guinéennes, souvent frelatées ou "mélangées".

Pour fidéliser les récoltants auxquels nous achetons l’huile brute, paysanne, non-filtrée, nous leur achetons leurs récoltes à l’avance, pour garantir et stabiliser leurs revenus annuels. Comme pour les autres filières, les étudiants devront organiser le refiltrage, le conditionnement, l’étiquetage, le stock, la livraison et la comptabilité. Toute une chaîne agroéconomique que les étudiants doivent étudier sous les angles sociaux et environnementaux, pour mesurer les impacts positifs ou négatifs du développement de la filière, de façon à éviter les travers et les excès habituels de l’esprit productiviste (même sous prétexte d’agriculture prétendument biologique) en lui donnant la bonne limite, et les bonnes pratiques.

L’huile sera achetée aux coopératives de récoltants au meilleur prix, toujours supérieures aux offres concurrentes, qui au fil des années ne manqueront pas de faire monter les prix de gros et de détail d’un produit particulièrement apprécié par les consommateurs de la diaspora Diola, à Dakar ou sur la petite côte comme sur les marchés locaux, en circuits courts.

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Bio Paysan

Création d’un réseau de certification des produits de la cueillette, de l’agriculture et de la pêche en Casamance, où la plupart des produits vraiment traditionnels, comme le riz, les huitres ou l’huile de palme, ne subissent le plus souvent encore aucun traitement pétrochimique. Le label Bio Paysan garantira aux consommateurs et aux acheteurs en gros, que les produits sont biologiques et d’origine paysanne, c’est à dire des produits d’une agriculture familiale et coopérative, une agroécologie qui intègre les savoirs anciens pour les préserver, en entretenant la beauté des paysages. Un esprit agricole aux antipodes des monocultures hyper mécanisées qui ne font plus rêver que les financiers et les technocrates. Au Sénégal, une grande partie de la jeunesse rêve de créer une entreprise et de vendre un produit sur lequel apposer sa propre marque, sa propre étiquette. Bio Paysan veut accompagner l’essor de cette économie en organisant des réseaux coopératifs, notamment des réseaux d’unités de transformation et de logistique, qui pourront devenir progressivement des Entreprises Coopératives de Services Publics, s’ils deviennent structurants pour les territoires.

L’une de nos ambitions est de constituer un réseau de consignes pour l’ensemble des contenants qui circulent actuellement au Sénégal, en plastique, métal et verre, en imposant progressivement (par l’exemple et par la loi) le remplacement des emballages jetables par des emballages réutilisables, ainsi que le remplacement des pires plastiques utilisés aujourd’hui pour fabriquer ces contenants – plastiques particulièrement volatils et nocifs pour la santé comme pour la biosphère – par des plastiques aux très moindres impacts, lorsque le verre ne peut pas être la solution immédiate, culturellement, parce que les populations consuméristes préfèrent aujourd’hui le plastique, tellement moins fragile mais tellement plus nuisible.

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Princesse Diola

A partir de notre petit alambic d’Abene, dans la commune de Kafountine, qui permet de produire des huiles essentielles, nous voulons développer une gamme et une marque (peut-être même plusieurs) de cosmétiques bio, 100% made in Casamance, en utilisant les plantes localement disponibles comme matière première de nos produits. Nous commençons par les crèmes quotidiennes pour le corps (en pot) les pommades médicinales (en tube), les savons (emballés seulement d’une feuille de papier) et un parfum, Princesse Diola, en spray. Les possibilités de notre développement dépendent de notre capacité à sécuriser les volumes de ressources végétales que réclament notre micro-industrie, notre artisanat optimisé. Dans un premier temps nous développons en zone rurale un réseau d’unité de production et de transformation de ces ressources végétales, qui suivent un cycle saisonnier, durant lequel nous remplaçons continuellement les plantes sauvages que nous transformons par d’autres. Simultanément, nous constituons autour de chaque unité de transformation-production un réseau de cueilleuses et récoltantes des plantes, baies et fruits sauvages qu’aux différentes saisons nous transformons huiles, crèmes, savons, etc.

Ces femmes sont généralement des jeunes filles et des mères de familles, qui s’accompagnent parfois de leurs enfants pour s’aventurer à la recherche des produits non-ligneux de la brousse forestière qui entoure leurs villages. Il s’agit (hélas?) de donner une valeur marchande aux irremplaçables ressources de la nature, pour ouvrir les yeux des autochtones sur la valeur et la fragilité de leur patrimoine, une exceptionnelle biodiversité qui est aussi un patrimoine de l’humanité. Apprendre à se servir dans cette brousse forestière sans l’abimer, en la cultivant. Redécouvrir notamment les richesses de sa pharmacopée, comprendre que le développement est sous nos pieds, pas de l’autre côté de la mer.

Dans le Saloum comme en Casamance, des campagnes de sensibilisation du même type ont déjà permis de protéger les forêts de palétuviers et leurs huitres, que les femmes ont appris à ne pas récolter intégralement (et sans couper les palétuviers) pour ne pas détruire la ressource, laisser l’huitre se reproduire. Nous voulons étendre cette sensibilisation, et cette bonne économie, aux ressources de la terre ferme : les plantes, baies et fruits sauvages. Notre objectif est de donner suffisamment de valeur économique aux ressources de la brousse forestière pour motiver une partie des habitants à la protéger contre tous ceux qui la détruisent, notamment les industries extractives, touristique, agroalimentaire, etc.

Les cueilleuses et récoltantes s’organisent en coopérative, librement. Certaines participent ensuite directement à la transformation de la matière première, localement, souvent même au conditionnement et à l’expédition. Au-delà de la création de valeur (et d’emplois) la mission du Master de Recherche-Action, à travers ce projet, est de tisser à nouveau un lien entre les produits du quotidien, comme la crème pour le corps, et l’environnement immédiat, le biotop que nous devrions défendre, cette Nature avec laquelle nous devons réapprendre à vivre.

Le Meilleur, programme rizières

En Casamance, le génie Diola fut un très grand ingénieur agronome, dont la riziculture de mangrove est un art très subtil, qui rythmait le monde d’avant. Les anciens inventèrent d’excellents systèmes de digues et d’écluses en terre, pour dessaler les bas-fonds en saison des pluies et gagner des terres cultivables sur les mangroves. Ces rizières fondent l’identité culturelle des Diolas du delta du fleuve Casamance. L’identité culturelle autant que la base alimentaire traditionnelle, le riz, que complètent essentiellement le poisson et les autres ressources halieutiques.

En Casamance, le riz est aujourd’hui encore souvent cultivé sans engrais ni pesticide, constituant de fait un produit biologique de très haute qualité nutritionnelle, sans comparaison avec les brisures de riz importées que consomment quotidiennement la majorité des sénégalais, même en Casamance.

Comme les palmiers, les rizières sont progressivement laissées à l’abandon, les digues sont de moins en moins entretenues, le sel regagne énormément de terrain. Au mois d’août, qui est le moment fort de la riziculture, la jeunesse, jadis active dans les travaux champêtres, est toute entière absorbée par les tournois de foot. C’est peut-être la principale raison pour laquelle les familles, même dans le delta, ne sont plus autosuffisantes en riz de culture vivrière.

Familiales, les rizières ne trouvent plus assez de bras (car les jeunes quittent les villages pour les villes) et l’autorisation dans les années 1980 d’importer massivement les riz de l’agriculture pétrochimique, avec les prétendus accords de libre-échange, a détourné les populations locales de la production de leur propre alimentation. En zone rurale reculée, notamment insulaires, ce grand recul de leur souveraineté alimentaire n’est pas si ancien, il date des années 1990, sachant que les colons avaient tenté, précédemment, de détourner les paysans du riz au profit de l’arachide, pour transformer l’agriculture vivrière des Diolas en agriculture d’exportation et de rente.

Il est chaque année plus difficile de motiver les jeunes pour aller aux rizières. Et ce n’est pas le prix du sac de 50 kilos de riz, sur les marchés sénégalais comme sur les marchés internationaux, qui les motivera. Les rizières sont donc vouées à disparaître irrémédiablement, sauf si…

Sauf si les autorités politiques impulsent une nouvelle donne en subventionnant "énormément" l’achat du riz de mangroves, pour donner à ce riz exceptionnel la valeur qu’il mérite, le prix de l’or /smiley accueil souriant

Par exemple, à partir de 80.000 CFA le sac de 50 kilos – prix d’achat garanti par l’État ou la FAO – il est probable que la riziculture intéresse de nouveaux les jeunes. Si dans ce scénario économique c’est hélas concrètement l’appât du gain, plutôt que la culture vivrière, qui motivera les néo-riziculteurs, l’objectif est de réhabiliter les digues, quoi qu’il en coûte, et de cultiver à nouveau les très nombreuses rizières abandonnées ces dernières années. Ce programme pourrait notamment être financé par les fonds d’adaptation au changement climatique et ses conséquences, dont la montée du niveau des océans, jusque dans les deltas.

Il s’agit de donner, là-aussi, une valeur monétaire et symbolique importante à un produit dont les marchés ont saccagé la valeur sociale. Même avec une incitation monétaire à la production, pour motiver la jeunesse immédiatement, un redéveloppement de la riziculture en Casamance augmenterait, à moyen et long terme, la sécurité alimentaire de la région, et du pays, dans des temps où se profilent des pénuries mondiales. L’idée est de préserver les savoir-faire traditionnels de cette riziculture ancestrale, patrimoine immatériel de l’humanité, pour ne pas se trouver démunis lorsque les marchés internationaux, dépassés par la surpopulation, nous priveront même des pires brisures de riz. Cet horizon justifie pleinement une politique de très fortes subventions pour le riz, comme pour d’autres productions agricoles. Subventions sous forme éventuellement de création monétaire, dans le cadre de la transition écologique.

Il n’y a actuellement plus de marché pour le riz des mangroves, il ne se vend plus dans les villages, ni mêmes dans les îles, pas plus qu’à Ziguinchor, ou alors très sporadiquement.

Dans le cadre de ce programme de relance de la riziculture de mangrove, les services du ministère de l’agriculture, l’INRAE et les ONG éventuellement partenaires observeront avec vigilance les processus et les étapes de production du riz, pour en garantir l’origine et les modes de culture, s’agissant d’une expérience pilote dans le cadre des politiques d’aménagement territorial et leurs plans de sécurité alimentaire. L’origine du riz étant garantie et les fraudes évitées, l’État ou les bailleurs garantiront à l’avance un prix d’achat aux petits producteurs, organisés en coopératives. Les sommes ainsi investies dans l’économie agricole seront une manne pour les villages et permettront, espérons-le, d’inverser l’exode rural.

Ce programme pourrait faire l’objet d’une expérience de création monétaire ex-nihilo, si le gouvernement sénégalais décidait de se réapproprier le pouvoir de création monétaire en introduisant dans le jeu économique une monnaie complémentaire du Franc CFA, pour mettre en œuvre la transition écologique en développant une économie enfin endogène.

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L’école-village

La pédagogie de L’école-village est inspirée de toute l’histoire des pédagogies non-violentes, intuitives, actives, alternatives à l’école assise, ennuyeuse, interminablement carcérale. Nos trois principales références sont Maria Montessori, Ferdinand Deligny et la vallée de l’école Sudbury, dans le Colorado, l’une des expériences de pédagogie "libre" (c’est à dire non-contraignante) les plus intéressantes du 20ème siècle.

Nous cherchons une terre, en pleine nature, à bonne distance des villages voisins, pour créer une école, ou plus précisément un site pédagogique, ouvert à tous les âges et mêlant le jardin d’enfants aux formations professionnelles tout au long de la vie, comme les modes de transmissions de jadis, lorsque tous les apprentissages avaient lieu dans la vie courante, lorsque l’école n’était pas séparée de son environnement, lorsque les enfants apprenaient tous les métiers du village en les observant et en les pratiquant, souvent très jeunes.

L’école-village sera un écovillage en auto-construction, dont les habitants viseront l’autonomie alimentaire et la résilience climatique. Un noyau d’habitants permanents vivra dans cet écovillage et accueillera tous les visiteurs du site, occasionnels ou quotidiens, notamment pour des stages, des formations, des séminaires, des séjours apprenants, des missions de volontariat international.

Nos formations, formelles et informelles, tourneront toutes autour de l’écologie : architecture et construction écologique, agroécologie, autonomie territoriale et développement endogène, abondance et décroissance, etc.

En s’inspirant d’expériences comme celle du château de Guédelon, en Bourgogne, l’idée est de réunir en un même village tous les métiers de l’écologie, du maçon en voûte nubienne au garde-forestier-apiculteur en passant par le paysan-agronome, un village qui sera également une école à ciel ouvert pour la formation professionnelle, formelle (diplômante) ou informelle.

Nous cherchons une terre d’au moins soixante-dix hectares, pour permettre l’autonomie agroécologique d’une quarantaine d’habitants, pour l’alimentation mais aussi pour l’énergie, la cuisson, etc.

Nous rechercherons l’autonomie maximale mais surtout pas l’autarcie, au contraire l’école-village est ouverte sur son environnement immédiat, les villages qui l’entourent et l’accueillent, et sur le monde entier, recevant des intervenants et des étudiants de plusieurs pays.

Nous proposerons également des résidences de chercheurs, en sciences humaines et sciences dites dures, et des résidences d’artistes auxquels nous demandons de concevoir et construire eux-mêmes, de leurs mains et avec l’aide des villageois, une cabane ou une maison, un habitat original. Au fil des années, toutes ces petites constructions constitueront finalement un village en matériaux naturels – essentiellement la terre et la chaux – qui peut-être se visitera, comme le site pédagogique de Guédelon, devenu en 30 ans l’une des principales attractions de la région Bourgogne, une pièce structurante de son "développement" territorial, notamment sur le plan touristique, un projet générateur d’emplois.

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La famille écolo

La famille écolo est un programme de téléréalité d’intérêt public, qui pourrait par exemple être diffusé en access prime-time, chaque semaine, sur la RTS.

Le concept est très simple : emmenée par ses enfants et ses adolescents, une famille de citadins accepte d’accomplir sa transition écologique, selon des critères suffisamment radicaux pour apprendre en une année à vivre en ne produisant plus aucun déchet. Si elle y parvient, elle gagnera une luxueuse maison bioclimatique, dans la ville ou la zone rurale de son choix. Quel que soit l’endroit, village ou quartier, dans lequel nous la verrons s’installer dans sa nouvelle maison et sa nouvelle vie, cette famille tâchera d’entraîner ses voisins dans un challenge zéro déchet, zéro pétrole, zéro plastique, diminution drastique des consommations électriques et des temps d’écrans, pour une transition réellement écologique, aussi rapide que l’exige la catastrophe, ses enjeux, son urgence.

Les étudiants qui participeront à ce projet audiovisuel apprendront tous les métiers d’une telle production, au contact de professionnels qui nous garantiront un "produit audiovisuel" de bonne facture, dynamique et attrayant.

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L’émission-Assemblée

L’émission-Assemblée est le laboratoire d’un apprentissage primordial que l’on fait trop rarement : partager le pouvoir, décider collégialement, s’entrainer comme un orchestre. Apprendre à s’accorder pour prendre une décision commune, tel est le sujet de l’émission-Assemblée, son principe, que cette Assemblée serve à coordonner une grève, une occupation, une mobilisation populaire, une association, un parti politique, un conseil municipal, un département, une région, une coopérative ou n’importe quelle organisation humaine se voulant démocratique, c’est à dire autogérée.

L’émission-Assemblée peut adapter son format à toutes les problématiques, pour trouver des solutions acceptables par chacun, sur des sujets ultra-locaux et immédiatement concret, comme l’autorisation d’exploiter un gisement d’uranium au détriment des populations impactées, ou pour des questions nationales, par exemple : comment sortir de l’argent-dette en douceur, sans créer de choc inflationniste?

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24 heures de Danse

24 heures de Danse est une stratégie culturelle et festive pour réunir une foule de citoyens sur une place publique ou devant un palais. Une stratégie pour faire nombre, puisque face aux tyrannies lui seul fait notre force.

L’idée est d’inviter des centaines de danseurs et des dizaines de compagnies de danse à investir la place principale d’une capitale pour 24 heures de danse. Ces compagnies se relaieront toutes les deux heures pour prendre en charge la programmation musicale et faire danser ensemble les milliers de participants, proposer des chorégraphies géantes, qui seront bien-sûr retransmises en direct puis en séquences virales sur les réseaux sociaux.

Ces 24 heures de Danse pourront être ponctuelles ou hebdomadaire, généralement le weekend, par exemple du samedi 18 heures au dimanche à la même heure, immédiatement suivie d’une émission-Assemblée, car la force de mobilisation citoyenne des 24 heures de Danse est au service des revendications populaires ignorées par des gouvernements parfois fantoches.

L’enjeu est de remplacer l’affrontement, stérile et souvent meurtrier, entre de prétendus émeutiers et de prétendues forces de l’ordre, par un grand rendez-vous à la fois citoyen et convivial, familial, consensuel et pourtant révolutionnaire, car la non-violence est révolutionnaire, bien plus que son contraire.

Le challenge des 24 heures de Danse, c’est de maintenir une foule plus ou moins nombreuse à minuit comme à midi pendant 24 heures, une foule dansante, qui à 18 heure le dimanche s’arrête pour participer à l’émission-Assemblée, sur la place de la Nation, de la République ou de l’Indépendance.